Suite à l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre dernier, il avait écrit plusieurs messages sur Facebook, indiquant que "l'arrogance, le mépris et l'insulte ont pris fin après cinquante ans", qualifiant le Hamas de "résistance palestinienne" et évoquant les médias "tous sionistes" et "heureux de considérer le bourreau comme une victime".
Face aux juges, l'élu d'Echirolles a défendu sa "liberté d'expression" et sa "liberté d'opinion".
Un axe qui n'a évidemment pas convaincu le parquet, qui lui a rappelé que lorsque ses propos transgressent la loi, ils sortent du giron de la liberté d'expression.
C'est ainsi que 4 mois de prison avec sursis et 800 euros d'amende, dont 400 avec sursis, ont été requis. Mohamed Makni risque également 1 an d'inéligibilité, ce qui lui ferait perdre son mandat échirollois.
Le jugement tombera le 26 mars prochain.