Mais Gabriel Attal est directement visé par les révélations effectuées par nos confrères de Marianne. Avant de quitter le ministère de l'Education nationale pour Matignon, il aurait favorisé une enseignante, qui se trouve être la soeur d'une députée Renaissance, qui fait partie de sa garde rapprochée.
En janvier dernier, il aurait été demandé à un professeur d'espagnol de la Cité scolaire internationale Europole de Grenoble d'échanger de classes avec une collègue.
La plupart des syndicats d'enseignants de Grenoble et de l'Isère ont cosigné un communiqué, dénonçant du "népotisme" : "Nous exigeons donc que notre collègue soit rétabli dans ses droits, qu’il retrouve ses élèves et puisse finir l’année comme prévu. Si des changements des changements dans les affectations doivent se faire, cela doit respecter les règles communes lors de la répartition des services en début de chaque année et ne pas se produire en cours d’année contre l’intérêt des élèves et des personnels. Si le but est réellement qu’il y ait un enseignant devant chaque élève, comme cela a été claironné par notre ancien ministre, ça n’est pas avec des méthodes aussi arbitraires, irrespectueuses, autoritaires et contraires aux règles de droit et à la continuité pédagogique, que cela se fera ! Nous resterons vigilants en attendant que la situation soit rétablie".
A Place Gre'net, la députée Claire Guichard a avoué avoir sollicité Gabriel Attal pour que sa soeur récupère la classe qu'elle réclamait sans avoir obtenu gain de cause malgré son recours.