Pour avoir abattu une espèce protégée, en l'occurence un pygargue à queue blanche, ainsi que pour avoir braconné un chevreuil, les chasseurs isérois seront jugés le 13 mai prochain pour destruction illicite d'espèce non-domestique protégée, absence de marquage conforme d'un animal soumis au plan de chasse et transport de gibier mort. Pour ces faits, le duo risque jusqu'à 3 ans de prison et 150 000 euros.
Durant leur contrôle judiciaire et jusqu'à leur procès, ils ne pourront pas porter ou détenir une arme, ont l'interdiction de paraître sur des zones de chasse en Isère et de se fréquenter.
Pour rappel, le cadavre de l'aigle protégé avait été découvert dans un vallon de l'Oisans. L'aigle protégée et née en captivité avait été tuée par balle.
Pour Jacques-Olivier Travers, responsable du programme de réintroduction des pygargues à queue blanche sur le bassin lémanique : "Laisser ce crime impuni aurait été un affront pour tous ceux qui se mobilisent afin de sauvegarder la biodiversité. Retrouver et punir les coupables, c’est aussi montrer aux enfants des écoles de Morzine que leur oiseau n’est pas mort impunément".