En 2026, Eric Piolle devrait céder son siège de maire, puisque les statuts des écologistes empêchent aux édiles de réaliser trois mandats successifs.
S'il prépare sa succession pour que les Verts conservent Grenoble, ses opposants également affutent leurs armes. A commencer par Olivier Véran, qui se confie dans un entretien au Dauphiné Libéré ce mardi.
L'ancien ministre est actuellement député de l'Isère et il réclame "une alternance à Grenoble en 2026". Olivier Véran est toutefois clair, il ne sera pas candidat aux municipales grenobloises.
Si les rumeurs l'envoient plutôt à la mairie de La Tronche où il vit, le parlementaire entend peser dans les négociations grenobloises. Et selon lui, ce n'est pas Alain Carignon qui arrivera à renverser les écologistes. "Si Alain Carignon se présente, Grenoble restera à l'extrême-gauche", prophétise Olivier Véran, qui demande à la droite de "le dissuader d'y aller".
"Après, on pourrait se mettre tous autour d’une table et imaginer un arc qui irait de LR au PS, en passant par le centre et Renaissance, pour éviter que l’extrême gauche reste au pouvoir à Grenoble. En revanche, si Carignon est dans les parages, ça sera impossible. On n’ira pas négocier", conclut l'ex ministre de la Santé.
Que ce soit dans son camp macroniste ou chez les Républicains, Olivier Véran ne met toutefois aucun nom de remplaçant en avant. Pas sûr de toute manière qu'Alain Carignon compte sur les voix de la majorité présidentielle pour faire vaciller celui ou celle qui s'imaginera succéder à Eric Piolle.