L'AFP révèle qu'un suspect a été interpellé dans l'affaire du violeur à la trottinette de Grenoble.
Ce dernier aurait commis 2 faits de viol commis à Grenoble et Saint-Martin-d’Hères les 11 et 16 mars, 1 tentative de viol commise à Grenoble le 16 mars, 1 agression sexuelle commise à Grenoble le 17 février, des violences avec arme commises à Grenoble le 17 février, 1 tentative d’extorsion commise à Saint-Martin le Vinoux le 8 février et des violences commises à Grenoble le 8 février.
Selon le Dauphiné Libéré, il s'agit d'un habitant de Fontaine âgé de 22 ans qui se serait rendu de lui-même à la police ce vendredi après avoir compris que son arrestation était imminente. Son ADN a été prélevé et envoyé à la police scientifique d'Ecully dans le Rhône pour être comparé à celui retrouvé sur l'une des victimes de viol.
Depuis plusieurs semaines, ce violeur à la trottinette terrorise la population grenobloise. Le parquet avait décidé de communiquer son signalement après la parution des premiers articles de presse. Il s'agissait d'un homme de 20 ans, de type européen, sans accent, d'environ 1m70, de corpulence normale voire légèrement replet, avec les yeux marron, le teint pâle et les cheveux plutôt roux. Vêtu de noir, il circulait sur une trottinette noire pour repérer ses victimes et les suivait avant de les agresser.
Le suspect actuellement en garde à vue correspondrait à la description ci-dessus. Par ailleurs, il disposerait d'une trottinette de la marque et du modèle relevés par certaines victimes, et son téléphone a borné aux heures et sur les lieux d'agressions.
Le parquet a confirmé ces informations, le procureur de la République Eric Vaillant prévoit déjà une conférence de presse ce dimanche à l'issue du défèrement du suspect devant la juge d'instruction.
Espérons que ce soit bien lui et que les viols ne soient pas requalifiés en agressions sexuelles juste pour raccourcir le délai de jugement, comme ça s’est déjà vu récemment. Un peu comme si pour être pris en charge plus rapidement aux urgences on vous proposait de vous diagnostiquer une entorse plutôt qu’une fracture ouverte… Vive la (F)rance !
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