Principal suspect dans la mort de sa femme Michèle Marinescu et de sa fille Christine, tuées à coups de couteau le 7 janvier 1993 à Sassenage, il a été autorisé par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble ce mercredi à être placé sous bracelet électronique dans l'attente de son procès.
La justice iséroise a estime qu'à 76 ans, et alors qu'il ne dispose pas de titre d'identité roumain, sa fuite vers l'étranger n'était pas à craindre selon le Dauphiné Libéré.
Son interpellation en 2021 résultait des progrès de la science qui ont permis d'identifier l'ADN présent sur les liens qui ont servi à immobiliser Michèle Marinescu en 1993.
Le père de famille, qui avait expliqué être en vacances en Roumanie lors de l'assassinat, est également suspecté d'avoir violé la petite Christine, âgée de 13 ans au moment des faits, sur qui des traces de sperme avaient été retrouvées.
Pas de procès aux assises à l'horizon, car l'enquête est encore en cours. De nombreuses zones d'ombre subsistent, notamment sur l'alibi de Marian Marinescu et sur sa capacité ou non à faire l'aller-retour entre la Roumanie et Sassenage.