Mais seulement dans la capitale des Alpes. La mairie grenobloise a décidé de mettre la pression sur le Smmag, le syndicat mixte des mobilités qui gère les transports de toute l'agglomération.
Selon le Dauphiné Libéré, ce dernier n'était pas un grand fan de la gratuité partielle, et encore moins uniquement à l'échelle d'une ville. Car à l'automne, il se pourrait bien que les usagers précaires qui prendront un bus à Grenoble n'auront pas besoin de prendre un ticket. Mais s'ils descendent à Echirolles, alors le contrôleur pourrait être en mesure de les verbaliser…
Les écologistes partent donc en croisade contre cette optique, estimant qu'il faut réserver cette gratuité aux Grenoblois, et qu'il reviendra aux contrôleurs de vérifier leur commune d'habitation.
La Ville de Grenoble avance que "devant cette approche dogmatique anti-gratuité, voire anti-Grenoble" du Smmag, la gratuité pour les plus précaires sera actée par le conseil municipal via le CCAS. "Même si nous allons simplifier au maximum les démarches, ce refus du Smmag de travailler à un partenariat gagnant-gagnant est regrettable", conclut la mairie.