Dans une lettre ouverte, le Crif Grenoble-Dauphiné annonce couper les ponts avec la mairie d'Eric Piolle.
"Nous suspendons toute organisation conjointe entre la Ville et les institutions juives, ce qui inclut la préparation du prochain prix Louis Blum qui doit honorer une personnalité luttant contre l’antisémitisme", indique le président du Crif grenoblois Hervé Gerbi.
La rupture s'explique par la tenue d'une réunion de l'association pro-palestinienne Samidoun dans une salle municipale. Le Crif avait demandé à la Ville de Grenoble de refuser la location de la salle, mais les écologistes n'ont pas entendu sa demande.
Le Crif explique donc à la mairie qu'elle n'est plus la bienvenue aux prochains hommages : "Le 7 octobre prochain, la communauté juive du département rendra hommage aux victimes du 7 octobre et aux otages du Hamas. Vous m’avez annoncé la venue de votre première adjointe en représentation officielle de la Ville de Grenoble. Dans le contexte que je viens de décrire, je vous indique que la présence d’une représentation de la Ville de Grenoble n’est pas souhaitée par les institutions juives que je représente, ni à cette manifestation, ni aux prochaines. De la même façon, nous suspendons toute organisation conjointe entre la ville et les institutions juives, ce qui inclut la préparation du prochain prix Louis Blum qui doit honorer une personnalité luttant contre l’antisémitisme. La vocation du Crif est de défendre l’existence d’Israël et de lutter contre l’antisémitisme, piliers indissociables de la protection des Grenobloises et grenoblois juifs. Il n’appartient qu’à vous d’ouvrir réellement une nouvelle ère de dialogue pour que cesse entre nous et vous l’hémorragie de la défiance, ouverte depuis plusieurs années".
Effectivement il faut choisir son camp et celui de la municipalité est plutôt nauséabond , les juifs ont raison de s’éloigner des fanas du Hamas et du Hezbollah, sage décision .
Signaler RépondreLe Crif a raison.
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