Démission d'Hugo Prevost : avis de tempête à gauche à Grenoble

Démission d'Hugo Prevost : avis de tempête à gauche à Grenoble

Le jeune député LFI de 25 ans aura tenu 24 heures face à la montée des appels à la démission.

Le parlementaire a finalement rendu son mandat et une élection législative aura lieu dans les trois mois dans la 1ère circonscription iséroise.

Accusé de violences sexuelles, le jeune militant fondateur de "l’union étudiante" en tête des combats de la gauche et de l’extrême gauche a fait l’objet d’une vague de révélations et de critiques acerbes de la part des féministes et des jeunes, alors qu’il avait mobilisé une grande partie de jeunesse lors de son élection.

La majorité municipale composée des écologistes et de LFI, idéologiquement très proches voit ses discours mis à mal par cette série d’affaires.

La démission d’Hugo Prévost ouvre plutôt un avis de tempête plutôt qu'il clos un chapitre.

Déjà Clément Chappet, animateur du collectif "Réconcilier Grenoble" pose la question de savoir pourquoi le maire de Grenoble Eric Piolle et Elisa Martin, l’autre députée LFI, mis en cause dans un éventuel versement illicite d’argent public pour lequel une information judiciaire est ouverte, ne démissionnent pas ?

La température ne devrait pas baisser dans la cuvette grenobloise si les épisodes judiciaires se poursuivent à ce rythme dans les 18 mois qui précédent l’échéance municipale.
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