Après la désillusion de ne pas avoir été nommée Première ministre par Emmanuel Macron, Lucie Castets ne veut pas retomber dans l'oubli.
L'ancienne candidate du Nouveau Front Populaire a fait savoir publiquement qu'elle souhaitait désormais être investie par la gauche pour remplacer Hugo Prévost, qui a démissionné de son mandat de député de la 1ère circonscription de l'Isère après des accusations d'agressions sexuelles.
"Si j’y vais, c’est pour un vrai combat, si j’y vais c’est pour être la candidate du Nouveau Front populaire. (...) Ce ne se serait pas un cadeau mais c’est important de se frotter aux élections. C’est important de prendre des risques", a déclaré Lucie Castets.
Sauf que les parachutages sont rarement appréciés, et l'énarque le sait : "Il faut que les militants locaux me soutiennent, je ne veux surtout pas m’imposer".
La circonscription étant réservée à la France Insoumise dans les accords passés avec le NFP, reste à Lucie Castets de s'imposer aux yeux de Jean-Luc Mélenchon comme une candidate potentiellement loyale à ses préceptes et prête à siéger dans le groupe présidé par Mathilde Panot.
On ne sait pas encore quand la législative partielle aura lieu dans la 1ère circo iséroise, ni si l'ancien député Olivier Véran, battu en juin, retentera sa chance. Ce qui promettrait un duel intéressant et sous les projecteurs nationaux.