Grenoble : démantèlement d'une filière de vol et revente de Mégane RS

Grenoble : démantèlement d'une filière de vol et revente de Mégane RS

L'enquête démarrée cet été a abouti il y a quelques jours.

Le 24 août dernier, une Renault Mégane RS était volée sur un parking de Villard-de-Lans. Rapidement, les gendarmes remarquaient que la même nuit, un véhicule du même modèle avait également été volé à Moirans.

Suivant la piste du serial-voleur de Mégane RS, les militaires s'étaient rendus compte que quelques semaines auparavant, un troisième vol avait eu lieu, toujours sur le plateau du Vercors.

De quoi conforter les enquêteurs sur la piste d'un réseau qui opérait la nuit, sur la voie publique, et systématiquement sur le même modèle de Renault. Car pas moins de dix faits similaires étaient découverts.

Les gendarmes avaient affaire à des experts, qui opéraient sur un temps très court, et en ne laissant jamais de traces.

Les malfaiteurs ont été découverts parce qu'ils revendaient les voitures contre quelques milliers d'euros via un groupe Telegram dédié.

Leur dernier méfait, une voiture volée à Fontvieille dans les Bouches-du-Rhône fin octobre était cédée quelques jours plus tard à Alès, tout en ayant fait un court séjour à Grenoble.

C'est finalement le 4 novembre que les forces de l'ordre passaient à l'action, interpellant quatre individus, dont trois en Isère.

Les perquisitions menées aboutissaient à la découverte d'objets permettant le vol de grosses cylindrées, plus particulièrement un programmateur ainsi que 7400 euros. Des armes et des munitions étaient également découvertes et saisies.
 
Quatre jours plus tard, à l'issue de leurs gardes à vue, trois des quatre individus interpellés étaient présentés devant un magistrat du parquet de Grenoble qui décidait de les déférer en comparution immédiate pour vols en réunion, recel, participation à une association de malfaiteurs.

Dans l'attente de leur jugement au fond prévu le 13 janvier 2025, les deux principaux mis en cause, âgés d'une vingtaine d'années et originaires de l'agglomération grenobloise, étaient placés en détention provisoire. Le troisième, trentenaire domicilié dans le Gard,  faisait l'objet d'un contrôle judiciaire, tandis que le dernier, originaire de la métropole grenobloise et âgé de 27 ans, sera convoqué ultérieurement.

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