Thierry Semanaz, vice-président du groupe Ecolo/LFI de la Métropole, est dans la tourmente pour avoir fait bénéficier à son fils de son propre logement social depuis 9 ans, alors qu’élu à Saint-Martin-d’Hères, il réside à Gières.
Cette situation a provoqué des tensions et embarras parmi les élus, notamment au sein du groupe des élus solidaires du maire écologiste Eric Piolle, dont Thierry Semanaz, ancien membre de son cabinet, est proche. Le groupe a discrètement demandé à Thierry Semanaz de le quitter mais de conserver sa vice-présidence et donc ses indemnités, récusant toute sanction politique à ce manquement.
D’autres élus exigent sa démission. Cette affaire s'ajoute à d'autres turbulences politiques locales, avec des élus déjà sous enquête ou condamnés.
Ces rivalités internes, exacerbées par des désaccords sur la gestion de la métropole, compliquent la situation, notamment avec des accusations de dérive politique libérale contre le président de la Métropole de Grenoble, Christophe Ferrari.
En parallèle, la Métropole et la Ville font face à des difficultés budgétaires croissantes, augurant une éventuelle augmentation d'impôts et de dettes. Ces turbulences politiques et financières rendent les solutions de plus en plus difficiles et ajoutent à la confusion.
Le 14 févier prochain, date du prochain conseil métropolitain, pourrait être un nouvel épisode de cette crise de majorité que vit la Métropole depuis le renouvellement de 2020.