Déjà condamné pour violences conjugales à 8 mois de prison ferme et à une interdiction définitive du territoire français en 2023, le ressortissant marocain était devenu le principal suspect d'une tentative de viol.
En effet, lors de sa garde à vue après avoir frappé sa femme parce qu'il lui manquait 2 euros au supermarché de Meylan, son ADN avait été prélevé. Et les enquêteurs avaient découvert qu'il matchait dans l'affaire de la tentative de viol commise le 7 juillet 2021 à la gare d'Echirolles. Une jeune femme de 22 ans avait été attaquée par un individu armé d'un canif alors qu'elle attendait le train.
Face aux juges, le prévenu a reconnu partiellement les faits, dont une partie a été captée par les caméras de vidéosurveillance. Il a admis l'agression sexuelle commise sur la victime puisqu'il a collé son pénis contre sa cuisse puis a baissé son débardeur pour lécher sa poitrine. Mais il a nié avoir eu l'intention de la violer.
Une peine de 10 ans de réclusion criminelle a été requise, mais la cour l'a finalement condamné à 8 ans de prison. Peine à l'issue de laquelle il devra retourner au Maroc.