Le ministère de la culture vient de classer plusieurs parties de l’Hôtel de ville de Grenoble au titre des monuments historiques.
Ce classement ne comptabilise pas toutes les parties du bâtiment administratif. Il s’agit des façades, des toitures, des marches et des galeries périphériques extérieur, mes galeries périphériques des halls d’honneur et d’accueil des publics, le grand escalier du hall d’honneur. Le monument bénéficie aussi du label « Patrimoine du XXe siècle » depuis 2006.
"Du point de vue de l’histoire et de l’art, la conservation de l’Hôtel de ville représente un intérêt public, dans la mesure où cette œuvre majeure de l’architecte Maurice Novarina en collaboration avec Jean Prouvé et Joseph-André Motte, constitue un exemple remarquable d’œuvre d’art totale pour l’architecture édilitaire du milieu du XXe siècle, dans sa structure architecturale, particulièrement lisible dès la trémie centrale et dans les espaces d’accueil du rez-de-chaussée surélevé encore préservés", déclare le ministère de la Culture sur l’inscription du bâtiment.
Un manque d’intérêt pour le bâtiment
L’Hôtel de ville a été construit en 1967 à l’occasion de l’accueil des Jeux olympiques d’hiver de 1968. Il a été construit spécifiquement pour remplacer l’hôtel de Lesdiguières. L’annonce du classement du bâtiment suscite la controversée au vu du manque d’affection architectural de la mairie par les habitants.
Grâce à cette protection, le bâtiment bénéficiera de subventions et de dispositifs fiscaux pour des projets d’entretien, de réparation ou la restauration des parties du bâtiment classées au titre du monument historique.