Invité par les députées iséroises de LFI, Elisa Martin et Sandrine Nosbé, Jean-Luc Mélenchon sera présent à l’usine Vencorex mercredi 12 mars pour rencontrer les syndicalistes de l’usine de Pont-de-Claix. Le but de cette venue est de discuter des deux dimensions pour l’entreprise : la première, une possible nationalisation temporaire ou bien la reprise du site.
Vencorex : un avenir flou
Pour rappel, la plateforme chimique Vencorex est un acteur important de la chimie régionale, fournissant notamment des produits utilisés comme matières premières, notamment le sel. L’entreprise a été rattrapée par la concurrence du groupe chinois Wanhua, cassant les prix du secteur.
Mise en redressement judiciaire en septembre 2024, seul le même groupe Wanhua Chemical se propose de reprendre l’entreprise, mais en sauvegardant uniquement 5% des emplois. Au total, 460 emplois directs sont menacés par la reprise de l’usine.
Le 6 mars, le tribunal de commerce de Lyon a décidé de prolonger le délai de six mois supplémentaires pour l’entreprise iséroises. Les élus locaux, eux, demandent une nationalisation temporaire de Vencorex afin d’éviter le démantèlement et la perte de souveraineté, notamment dans le secteur de l’aérospatial et du nucléaire. François Bayrou a rapidement écarté ce scénario, jugeant que l’activité n’était pas "viable selon tous les scénarios étudiés".
Le mercredi 5 mars, Emmanuel Macron avait assuré dans une allocution avoir "demandé au gouvernement d’accélérer la réindustrialisation dans nos régions".
VENCOREX:" Il s’agit du fournisseur d’un sel qualifié de très pur nécessaire à la fabrication du carburant des missiles de la dissuasion nucléaire (les M51, embarqués à bord des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins) et des boosters de la fusée Ariane 6.( L'USINE NOUVELLE ). et ARKEMA fabrique une partie du carburant. toutes deux en grèves à repetition.
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