Tout est bien qui finit bien.
Fin janvier, Jacques, 77 ans, a eu la mauvaise surprise de découvrir des individus, dont plusieurs enfants, d’origine roumaine à l’intérieur de sa maison de la rue Alfred de Vigny qu'il souhaitait vendre. Ils auraient réussi à pénétrer au sein de la villa vide de tout occupant le 23 janvier dernier grâce à une association d’aide aux squatteurs. Le cadenas à l'entrée avait été changé, et les meubles, livres et frigo avaient disparu.
Résidant dans un EHPAD, le septuagénaire handicapé voulait vendre la maison pour pouvoir payer son établissement, qui lui coûte 2500 euros par mois. Sauf que l'opération était rendue dès lors impossible avec la présence de squatteurs chez lui, que la police prévenue trop tard ne pouvait faire évacuer.
Désormais libérée, la maison devrait être mise en vente dans les jours qui viennent. Il n’est en revanche pas précisée si les neuf squatteurs ont quitté la villa par leur propre initiative ou s’ils ont été délogés. Le coup de projecteur national avec des médias s'intéressant de près à l'affaire les a peut-être effrayés, ou bien les associations qui les avaient aidés ont souhaité éviter d'être associées à la polémique.
Pour rappel, une loi anti-squat a été votée il y a quelques jours par le Sénat par 252 voix contre 91. Le texte du député Renaissance Guillaume Kasbarian, qui prévoit des peines allant jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende pour les squatteurs doit désormais retourner à l'Assemblée nationale.