Pour rappel, le maire EELV de Grenoble a décidé de se passer des services de plusieurs conseillers de la majorité dont 3 adjoints après leur fronde publique concernant la hausse de la taxe foncière. S'ils s'étaient prononcés contre, ils avaient bien voté pour.
Selon Alain Carignon, cet épisode "confirme la dérive sectaire d’Eric Piolle et la brutalité de sa gouvernance révélées par nombre de témoignages y compris de ses plus proches collaborateurs. Émettre un simple avis divergent du Maire devient un crime de lèse-majesté. La hausse massive des impôts contraire aux engagements pris devant les Grenoblois et la vente des bijoux de famille pour boucler l’année budgétaire représentent pourtant une trahison d’une autre ampleur".
Même si les élus punis devraient continuer à voter les dossiers portés par les écologistes grenoblois, Alain Carignon évoque "la majorité la plus faible de l'histoire de Grenoble".
Avant de conclure avec une nouvelle pique adressée à Eric Piolle : "À l’heure où ses amis politiques réclament un référendum au plan national, on voit mal comment il pourrait refuser de consulter les Grenoblois sur les alternatives à son budget qui conduit Grenoble dans l’impasse, repoussant de quelques années l’inéluctable faillite. Cette municipalité à la dérive et son Maire Roitelet n’ont plus aucune légitimité pour imposer leurs diktats".