La sûreté départementale est désormais en charge de retrouver le ou les auteurs de la séquence réalisée lundi soir place Notre-Dame.
Alors qu'un concert de casseroles avait lieu pour dénoncer la réforme des retraites, l'entêtement du gouvernement et "fêter" le premier anniversaire de l'élection du Président de la République, un mannequin à l'effigie d'Emmanuel Macron a été démembré façon piñata puis incendié sous les hourras de la foule.
Les enquêteurs ne devraient pas avoir trop de mal à retrouver certains participants dont le visage est parfaitement visible sur les nombreuses vidéos de la scène. Certains participants ont déjà commencé à effacer leurs traces sur les réseaux sociaux, conscients que la sanction pourrait être forte.
L'outrage à dépositaire de l'autorité publique peut être puni d'une peine d'un an de prison et de 150 000 euros d'amende.
La séquence n'a absolument pas fait rire l'ancienne députée macroniste de l'Isère Emilie Chalas : "Ils étaient 300… Ils ont frappé et brulé l’effigie du Président, élu au suffrage universel. Le niveau 0 du débat public. Le degré 0 de démocratie. Ils ne représentent qu’eux et ne supportent pas une opinion différente. Ils sont violents. Le chemin du totalitarisme".
Lundi soir, un individu a déjà été interpellé dans les rues de Grenoble mais pour avoir lancé des projectiles sur les forces de l'ordre lors de la manifestation sauvage qui a suivi cette casserolade.