Nicolas Suppo et Malik Boutvillain n’ont plus jamais donné de nouvelles à leurs proches, le premier n’est pas rentré du travail et le second d’un footing.
La Ville d’Echirolles a décidé d’être solidaire de leurs familles qui luttent contre l’arrêt des enquêtes. Les portraits des deux trentenaires ont donc été accrochés à la mairie en cette fin de semaine.
Ce mercredi, les proches de Nicolas Suppo et de Malik Boutvillain réclameront un changement de magistrats devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble. A travers ce dessaisissement qu’ils souhaitent, ils espèrent que les nouveaux juges en charge des dossiers de disparition pourront apporter un regard neuf et trouver d’éventuelles pistes.
Le 15 septembre 2010, Nicolas Suppo quittait son poste de travail à l’entreprises Minitubes à Grenoble. Plus personne ne l’a jamais vu. Ses parents ont découvert ensuite qu’il se rendait régulièrement dans le quartier de Gerland à Lyon où des retraits d’argent avaient été effectués à plusieurs reprises. Mais cette piste n’a rien donné.
Quant à Malik Boutvillain, il quittait l’appartement de sa mère le 6 mai 2012 pour aller courir.
Les deux trentenaires ne se connaissaient pas et leurs disparitions ne sont pas liées, mais les familles se sont rapprochées et mènent désormais un combat commun.