Avec des collègues, il a tenté de stopper et contrôler un individu de 38 ans qui réalisait un rodéo sur un scooter, sans casque, et sur la piste cyclable le long du Drac. Selon le Dauphiné Libéré, le rodéoman n'a pas souhaité s'arrêter et a même foncé sur les fonctionnaires.
D'où l'usage de l'arme à feu, d'autant qu'un policier a été percuté par le deux-roues. En tirant, le gardien de la paix a blessé le fuyard à la jambe. S'il a réussi à poursuivre sa route, il s'est finalement effondré de douleur quelques dizaines de mètres plus loin, sous le pont Esclangon.
Il a été hospitalisé.
Comme toujours dans ce type d'affaires, deux enquêtes sont ouvertes. La première vise directement le rodéoman pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique". La seconde a été confiée à l'IGPN pour déterminer si l'usage de l'arme à feu par le policier municipal était justifié ou non.