Affaire Sciences-Po Grenoble : l'enseignante relaxée en appel pour ses présumés tweets injurieux

Affaire Sciences-Po Grenoble : l'enseignante relaxée en appel pour ses présumés tweets injurieux

La décision est tombée début octobre.

La cour d'appel de Grenoble a décidé de relaxer Claire Guéville, professeur d'histoire-géographie en Normandie, dont le nom avait été mêlé à l'affaire de Sciences-Po Grenoble. En première instance en janvier dernier, le tribunal judiciaire grenoblois l'avait condamnée à 5000 euros d'amende dont 4000 avec sursis pour avoir publié des tweets dans lesquels elle enfonçait les enseignants de Sciences-Po victimes d'une cabale, les traitant de "racistes" et de "négationnistes".

La défense de Claire Guéville a toujours été de dire qu'elle n'était pas l'auteure de ces tweets aujourd'hui supprimés, car son compte sur X (ex-Twitter) était @VilleCG et non @CGVille, qui a publié lesdits messages.

Au tribunal, elle avait expliqué être potentiellement victime d'un complot car en tant que membre du syndicat SNES-FSU, elle avait lutté contre la réforme de l'ancien ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer.

La cour d'appel a reconnu que les preuves retenues contre la prof d'histoire-géo n'étaient pas assez solides pour la faire condamner et a donc décidé de la relaxer.

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