La mairie entend "faire vivre la mémoire de la Seconde Guerre mondiale et transmettre des valeurs de paix et de résistance".
Pour cet anniversaire important, "l’accent sera mis sur les femmes dans la Résistance, trop souvent oubliées, et sur les populations étrangères ou immigrées", préviennent les écologistes, qui ont confié à l'illustrattrice Marie-Lise Alleman Jucquel le soin de réaliser un logo pour l'évènement, s'inspirant d'un portrait de résistante, à savoir Marguerite Gonnet, figure iséroise peu connue du grand public et qui avait été arrêtée en 1942 à Grenoble alors qu'elle distribuait de la presse clandestine. A la Libération, elle avait été membre du Comité départemental de Libération Nationale, en charge du suivi du retour des déportés et notamment des enfants devenus orphelins.
Le tout premier évènement de cet anniversaire se déroulera ce dimanche avec la remise de la croix de la Libération sur la place Mistral à 11h.
"Trois ans pour commémorer les '80 ans de la Libération de Grenoble, 1943, 1944 et 1945', c’est une façon pour la Ville de Grenoble et ses partenaires locaux de plonger le grand public dans une histoire du courage et de la résistance qui fut un combat de long cours, et qui a valu à Grenoble d’être désignée 'Ville Compagnon de la Libération'. Faire vivre l’esprit de la Libération et transmettre les valeurs de paix et de résistance, c’est le défi que porte la Ville de Grenoble, surnommée 'Capitale des Maquis', et son réseau d’associations mémorielles, en se penchant vers le passé pour repenser notre présent et notre futur", commente le maire de Grenoble, Eric Piolle.