Mauvaise certes, mais à 1000 lieues de vouloir déclencher l'évacuation de l'Institut Laue-Langevin (ILL) de Grenoble. Le 19 octobre pourtant, ce chauffeur-livreur avait, en quittant le centre de recherches mondial disposant d'un réacteur nucléaire, déclaré tout fort avoir "livré la bombe". Une phrase pas très maligne d'ordinaire, d'autant plus anxiogène à l'époque où les alertes à la bombe se multipliaient dans les collèges et lycées de l'agglomération.
Jugé, le jeune homme de 26 ans a été condamné à une amende de 1000 euros avec sursis. Le parquet, qui rappelait que l'ILL avait été évacué et que les démineurs étaient venus en urgence depuis Lyon, souhaitait pourtant qu'une peine de 3 mois de prison avec sursis et des travaux d'intérêt général lui soit infligée.