"Sciences Po Grenoble est depuis trop longtemps dans une dérive idéologique et communautariste inacceptable. Ce n’est pas ma conception de la République", déclarait le président LR de la collectivité à l'époque, surfant sur l'affaire des professeurs dénoncés par des élèves. "Les militants de théories “woke”, de l’écriture inclusive, ou de pratiques communautaristes, ont aujourd’hui confisqué le débat", indiquait Laurent Wauquiez tout en fermant le robinet.
Ce mardi, plus de deux ans après la sanction, les deux camps se sont rabibochés. Sciences Po Grenoble a signé le Contrat d'engagement républicain de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, en présence de Gabriele Fioni, recteur délégué pour l'Enseignement supérieur.
"Sa signature vise à s’assurer que préalablement à l’octroi d’aides que les structures avec lesquelles la Région s’engage respectent ces valeurs, respectent la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité et ne dérogent d’aucune sorte aux lois prohibant le racisme et l’antisémitisme. Cette signature va permettre de garantir l’éligibilité de Sciences po Grenoble aux différents dispositifs régionaux, notamment le dispositif de bourses de mobilité « Bourse Région Mobilité Internationale Étudiants"", précise la Région dans un communiqué.
"Je remercie la vice-présidente Catherine Staron ainsi que la Recteur délégué Gabriele Fioni pour le dialogue constant qui permet aujourd’hui aux étudiants de Sciences Po Grenoble de bénéficier de nouveau des bourses de mobilité internationale", a ainsi réagi Sabine Saurugger, directrice de Sciences Po Grenoble.