C'est en tout cas ce que révèle Le Parisien qui publie une note interne, qui prévoit notamment de trouver une solution pour la desserte Paris-Grenoble.
Si la SNCF a démenti vouloir arrêter ces lignes, le document interne faisait état de suppressions voire de sollicitation des collectivités locales pour les sauvegarder, parfois a minima avec beaucoup moins de trains.
Trois sénateurs de l'Isère ont immédiatement écrit au Premier ministre Gabriel Attal pour lui demander "la position du gouvernement sur ce sujet qui est un enjeu majeur pour l’attractivité de notre département".
Michel Savin, Damien Michallet et Frédérique Puisat sont taquins, ils indiquent à Gabriel Attal qu'ils sont obligés de lui écrire, "faute de ministre des Transports".
"Nous devons, élus, collectivités, milieux économiques et habitants de la Métropole, du Grésivaudan, du Vercors, du Trièves et de Matheysine, être mobilisés pour pérenniser la desserte TGV entre Grenoble et Paris. Il n’est pas concevable que la SNCF puisse envisager la dégradation voire la suppression d’allers et retours sur plusieurs amplitudes horaires d’une journée de travail entre notre territoire et la capitale", poursuivent les trois parlementaires, qui tancent à la fois la SNCF et le gouvernement : "Comment avoir confiance dans les objectifs poursuivis en haut lieu en termes d’aménagement du territoire et de la décarbonation des transports quand par ailleurs de telles informations circulent ?"